Subaru Impreza 2.0I Swiss Plus (2018)

Sous le capot de l’Impreza, le fameux moteur 2 litres à quatre cylindres opposés délivre 156 ch. Ce bloc atmosphérique gronde bien à l’accélération, d’autant plus que la boîte automatique CVT a tendance à le laisser monter allègrement en régime. Mais à vitesse stabilisée, on n’entend plus qu’un discret ronronnement. A noter qu’il n’existe plus de version à boîte manuelle. En conduite dynamique, la fermeté du châssis et la direction directe sont appréciables. Le plaisir de conduite est donc au rendez-vous sur les routes de montagne sinueuses.

Le design intérieur a subi un changement radical. Jadis rustique, la planche de bord est désormais élégante, avec des matériaux de haute qualité et bien finis. Elle est dominée par un grand écran tactile, les instruments principaux encadrant un petit affichage multifonction. Bien que l’on s’y perde un peu au début, il faut concéder que l’ordre et la logique sont pleinement respectés. Les systèmes d’assistance, du régulateur de vitesse adaptatif au dispositif de freinage automatique d’urgence, font partie du viatique. Nous avons été amusés par l’aide au démarrage, qui vous exhorte à redémarrer quand les feux passent au vert.

L’espace disponible aux places avant et arrière est correctement dimensionné. Offrant un bon maintien, les sièges restent confortables même lors de longs trajets. La capacité du coffre, 385 litres, est suffisante. Elle est modulable jusqu’à 1565 litres grâce à la banquette arrière divisée, mais le plan de charge n’est alors plus tout à fait plat.

Texte : Felix Maurhofer

Photos : Emanuel Freudiger

La carrosserie de l’Impreza de cinquième génération paraît un peu tarabiscotée. Par rapport au modèle précédent, la longueur et l’empattement ont progressé respectivement de 4,5 et 2,5 cm. La modularité intérieure se limite aux sièges arrière rabattables séparément, ce qui crée une petite marche au milieu du plan de charge.

Bonne finition de l’habitacle, mais écrans de bord requérant quelque accoutumance. Les sièges bien dessinés procurent suffisamment de confort sur les longues distances et l’espace à l’arrière se situe dans la moyenne.

L’Impreza est une routière confortable. Comme le moteur 2 litres boxer vibre peu, il est à peine audible en vitesse de croisière. La ligne d’équipements Swiss Plus ne laisse guère à désirer, puisque l’alarme d’angle mort, les assistants de feux de route et les capteurs de pluie sont fournis de série.

L’Impreza Swiss Plus est une offre séduisante en raison de la transmission intégrale et des équipements proposés. Toutefois, la consommation et les frais d’entretien sont relativement élevés. Prestations de garantie dans la moyenne.

Comportement sécurisant. Le châssis, assez ferme, privilégie le plaisir de conduite. Inégalités du revêtement correctement aplanies, à quoi s’ajoute une direction douce et directe.

Très bons équipements de sécurité. En plus de l’ESP, ils comprennent des airbags frontaux et latéraux, des airbags rideaux et un neuvième coussin gonflable protégeant les genoux du conducteur. Régulateur adaptatif et assistant de maintien de voie sont de série.

Sur le papier, le nouveau moteur 2,0 l à injection directe d’essence en a assez sous le coude pour animer cette voiture de 1,4 tonne. Mais la boîte à variation continue, avec ses rapports « préprogrammés », est plus axée sur la mobilité pure que sur la conduite sportive. La boîte de vitesses manuelle n’est plus proposée.

Subaru annonce une consommation mixte de 6,6 l/100 km pour cette traction intégrale. Au quotidien, il faut toutefois plutôt compter 7,9 l/100 km.